RÉSIDENCE - VILLA ALBERTINE

LA CABINE 134

INSTALLATION SONORE DANS L'ESPACE PUBLIC


La Cabine 134 est une installation sonore in situ, prenant place dans une ancienne cabane de pêcheur sur le quai Jean Moulin de Port-Vendres (66). Elle invite le public à venir décrocher le combiné d’un vieux téléphone et écouter les histoires de celles et ceux qui ont un lien fort à ce territoire.


Conception et mise en scène : Marik Renner et Dalia Naous

Dispositif sonore et sound design : Fahd Al Riachi

Montage audio : Laurent Le Gall

Production : Compagnie Le Cri de l'Armoire - Marien Tillet

Administration : Carmelinda Bruni

Communication & Logistique : Flavie Bitaud


L'authentique cabane de pêcheur utilisée pour La Cabine 134 a été généreusement offerte par Gabriel et Maria José Diaz. Le Cri de l'Armoire, Marik Renner et Dalia Naous les remercient chaleureusement ainsi que tout leur équipage.


Un projet de territoire porté par Le Cri de l'Armoire, accompagné et soutenu par la Ville de Port-Vendres et ses équipes.


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La Cabine 134 s'exporte.


Lauréates d'un projet de résidence à la Villa Albertine en 2024, Marik Renner et Dalia Naous sont pendant ce mois d'avril en résidence de recherche à Miami.

Dans la suite des réflexions posées par la Cabine 134, elles imaginent le port de Miami face à la montée des eaux à l’image d’un corps amené à disparaître. Cette notion de disparition, en résonance avec celle d’immigration, guidera leurs recherches entre danse, théâtre, son et image.


En savoir +


Suite aux prochains épisodes...


Avis de recherche : Les 1500
Envoyez vos textes !

« 1500 réflexions-fictions d’un monde à venir extraites du papier et projetées à l'air libre »
Chers toutes et tous, pendant le 1er confinement France Culture et la SACD lancent un appel à écriture de pièces radiophoniques de maximum 15 min sur le thème « Imagine le monde de demain ». 1500 pièces sont envoyées, 20 sont retenues, enregistrées et diffusées sur France Culture.

1500 pièces ont été écrites par autant de femmes et d’hommes qui ont pensé ce monde de demain via le prisme de la fiction. C’est potentiellement une anthologie de l’anticipation post premier confinement qui s’est constituée grâce à cet appel à écriture d’envergure nationale. En prenant connaissance de ce nombre incroyable de 1500, notre première réflexion a été que tout ce matériau ne pouvait pas rester sans voix. Il y a certainement dans cette matière, quelle qu’en soit la qualité littéraire ou radiophonique, une vision plurielle foisonnante suite à un événement mondial que chacun a vécu et vit encore dans son intimité. Une vision de personnes isolées dans un confinement où paradoxalement nous étions - sommes - ensemble et seuls. 

Ce deuxième confinement aussi pénible, absurde, incompréhensible soit il, nous oblige à nous positionner. Nous créons, nous nous organisons, nous rêvons à comment raconter ce qui nous arrive et c'est pour cela que ces textes nous semblent être une matière formidable au commencement de notre monde, à la fin du leur.

Chers auteurs, vous avez initié une parole durant ce premier confinement. Nous serions joyeux - avec nos petits pouvoirs multiples et qui sauront (on l'espère) se démultiplier en d’autres puis d’autres encore - de les porter aux oreilles et à la vue de tous ceux qui en manifestent déjà l’envie. Nous parlons de théâtres, d’écoles, d’institutions, de gens dans leur salon, dans leur cave, à leur balcon. Et puis si ce n’est pas en « présentiel » - terrible mot symptomatique de ce monde d’après que nous refusons - reformulons ; si ce n’est pas avec corps, chair, sang, sueur et phéromones alors il y aura des alternatives : le podcast, le film, le "plus tard", etc.  

Ce « monde de demain » déjà restreint au monde d'avant où un pessimisme national et une attaque des libertés individuelles semblent nous dire que les choses ne changent qu'en pire, mérite plus que jamais ces visions plurielles, utopiques ou dystopiques, euphoriques ou horrifiques, statiques ou évolutives... 

Comment procéder ?
Nous ne connaissons pas le poids d’un appel sur les réseaux sociaux. Allons-nous collecter 20 textes, 300, 1000 ? Nous n’en avons aucune idée. Plus cet appel sera partagé, plus il aura de chances de toucher une autrice ou un auteur. Plus il aura de chances de toucher une structure culturelle désireuse de participer à ce mouvement.
 Si vous êtes cet auteur et que vous avez envie que votre texte soit entendu, envoyez-nous votre texte en format pdf avec en objet le titre de la pièce, vos prénom et noms à l’adresse suivante :
 
les1500@lecridelarmoire.fr
 


Vous pourrez suivre l’actualité de "Les 1500" sur la page Facebook du même nom.

En bref, la cie Le Cri de l’Armoire se propose d’abriter cette idée d’une démocratisation de la culture qui sort de l’archi-sélection que nous connaissons quotidiennement. En fonction du nombre de textes recueillis, nous constituerons des équipes éphémères de restitution des textes, nous mettrons en place des protocoles de lecture. 
Ayons le plaisir d’être débordés et de diffuser autour de nous ces textes en France ou plutôt en Francophonie. 
Paroles professionnelles, amateures, lors d’une nuit de la fiction-radio, en première partie d’un concert, dans la rue, les maisons de retraite, etc. Aucune limite ne saurait nous être imposée si nous retrouvons ces textes et que des structures culturelles veulent accompagner leur diffusion.

Partagez, parlez-en, soyons une caisse de résonance sans précédent et donnons nos visions du monde par le prisme de la fiction.

Marik Renner & Marien Tillet
avec la cie Le Cri de l'Armoire
www.lecridelarmoire.fr
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